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Woody Allen, de son vrai nom Allan Stewart Königsberg, est un comédien, scénariste, réalisateur et clarinettiste de Jazz américain né le 1er décembre 1935 , à Brooklyn.
Biographie
Deux mariages. Trois enfants, dont un adopté. En
1952, il écrit des gags pour un journal pendant qu'il fréquente la High School de Midwood. Il devient ensuite gagman pour des comiques comme
Bob Hope ou
Buddy Hackett et ensuite rédacteur du show télévisé de Garry Moore (
1957). Il est également écrivain (théâtre, roman et nouvelles). Il est l'un des cinéastes américains les plus connus et les plus prolifiques de ces quarante dernières années ; certains ajoutent qu'il est aussi l'un des plus européens. Les comédies de moeurs, souvent sur fond psychanalytique, sont incontestablement son domaine favori bien qu'il s'essaye parfois à d'autres genres. Il se met lui-même en scène comme acteur dans un grand nombre de ses films, incarnant souvent un personnage proche de lui-même, caricature de l'intellectuel (et de l'humour) juif new-yorkais en proie à des affres tragicomiques. C'est un réalisateur boulimique : depuis le début des
Années 1970 où sa popularité a explosé, il n'a cessé de tourner, réalisant pratiquement un film par an, ce qui est sans doute un record de longévité et de régularité dans la production pour un cinéaste. En
1997, il s'est marié avec
Soon-Yi Previn, la fille adoptive de son ex-compagne
Mia Farrow.
Clarinettiste, il a monté un orchestre de Jazz avec lequel il se produit en scène. Durant l'été 2007, il tourne à Barcelone son prochain film avec Penélope Cruz, Vicky Cristina Barcelona.
Talent précoce
D’origines
russo-
autrichiennes,
Allen Stuart Konisberg voit le jour à
New York le
1er décembre 1935. C’est plus précisément à Midwood (
Brooklyn) qu’il passe son enfance aux côtés de son père (Martin Königsberg), sa mère (Netty Cherrie) et sa jeune soeur (Letty), tous natifs de la Grosse Pomme. Ses oncles et tantes étaient aussi très souvent chez eux. Son éducation débute à l’
école judaïque où il restera pendant huit ans avant de rejoindre l’école publique. Finalement, il fréquentera la Midwood High School. À cette époque, Allen vit en partie sur l’avenue K et est surnommé « Red » en raison de la couleur rousse de ses cheveux (se dit
red en anglais). Déjà, il impressionne les autres étudiants par son extraordinaire habileté aux cartes et ses
tours de magie.
Il commence à gagner sa vie en écrivant des gags pour l’agent David O. Alber qui les revend à différents chroniqueurs. Ainsi, la première de ses blagues à avoir été publiée serait « I am two with Nature ». À l’âge précoce de 16 ans, il se met à écrire pour des stars telles que Sid Caesar. C’est à ce moment qu’il décide d’endosser le Pseudonyme que nous lui connaissons.
Woody rejoint ensuite l’université de New York où il est censé étudier la Communication et le Cinéma. Toutefois, son absence de résultats et son manque d’intérêt pour les études (« Je m’intéressais pas à l’université, tout ce que je voulais c’était écrire. » Harry dans tous ses états) , lui font rapidement abandonner son cursus. Plus tard, il fréquentera encore brièvement le City College de New York.
Du scénariste au comédien
À 19 ans, il est auteur pour d’importantes émissions de télévision telles que
The Ed Sullivan Show,
The Tonight Show, Caesar’s hour… Ce dernier show occasionnera par ailleurs le début de sa collaboration avec Danny Simon. Celui-ci l’aidera à structurer son style et Allen dira à son sujet «
I've learned a couple of things on my own since and modified things he taught me, but everything, unequivocally, that I learned about comedy writing I learned from him. » (« J’ai depuis appris une ou deux choses par moi-même et modifié certaines choses qu’il m’a apprises mais tout ce que j’ai appris de l’écriture de comédie, je l’ai appris, sans équivoque, de lui. »).
Naturellement doué pour la Comédie, en 1960, il entame une nouvelle carrière dans le stand-up (les albums Standup Comic et Nightclub Years 1964-1968 contiennent quelques uns de ses sketchs dont la fantaisiste histoire de l’élan qu’il emmène à un bal costumé après l’avoir percuté avec sa voiture). Parallèlement à cela, il contribue à la revue From A to Z de Broadway et commence à écrire pour le très populaire show télé Candid Camera, apparaissant même dans quelques épisodes. En outre, il rédige des nouvelles publiées dans certains magazines dont le très fameux New Yorker.
Petit à petit, avec l’aide de son manager, Allen transforme ses défauts « psychologiques » en qualités « théâtrales ». Il développe ainsi son célèbre personnage d’Intellectuel névrosé, instable et nerveux. Rapidement, il rencontre un succès qui lui ouvre les portes de la Télévision et des nightclubs. En 1969, sa popularité est telle qu’il apparaît en couverture du Life Magazine à l’occasion de l’ouverture à Broadway de Play It Again, Sam.
À la conquête des salles obscures
La carrière cinématographique de Woody Allen débute en
1965 lorsqu’il joue dans son premier film
Quoi de neuf, Pussycat ?. À noter qu’il est seulement scénariste et acteur sur ce film. Un an plus tard, il officie à nouveau pour le grand écran avec l’étonnant
Lily la tigresse (What's Up, Tiger Lily?) Ce long métrage est à l’origine un film d’espionnage
japonais dont il a réécrit les dialogues afin d’en faire une oeuvre burlesque suite au doublage en anglais. En
1967, il interprète le neveu de
James Bond dans la parodie homonyme,
Casino Royale. La fin des
années soixante marquent les débuts d’Allen en tant que
Réalisateur. Il réalise successivement et avec succès
Prends l'oseille et tire-toi (Take The Money and Run) (
1969),
Bananas,
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (Everything You Always Wanted To Know About Sex (But Were Afraid to Ask)),
Woody et les robots (Sleeper), ainsi que
Guerre et Amour (Love and Death). Ces films s’inscrivent dans une certaines continuité avec son travail d’auteur de sketchs télévisés. Et pour cause, il s’agit exclusivement de pures comédies s’appuyant sur de grosses farces et autres gags visuels. Allen est alors fortement influencé par les oeuvres de
Bob Hope,
Groucho Marx et
Humphrey Bogart.
La période qui suit est certainement la plus prolifique et la plus célèbre de la carrière de Woody Allen. En moins de 10 ans, il écrit et réalise ses films les mieux cotés. C’est l’époque d’Annie Hall, Manhattan, La Rose pourpre du Caire (L’un des 100 meilleurs films de tous les temps selon le Times Magazine et l’un des trois favoris d’Allen lui-même) ainsi qu’Hannah et ses soeurs qui remporte trois Academy Awards.
Annie Hall, film de tous les succès (vainqueur de quatre Academy Awards dont l’Oscar du meilleur film, celui du meilleur réalisateur, celui de la meilleure actrice pour Diane Keaton et celui du meilleur Scénario), marque un tournant majeur dans l’oeuvre d’Allen. Il s’oriente alors vers un humour plus sophistiqué et entre dans le registre des comédies dramatiques. Certains iront jusqu’à dire qu’il a peut-être réinventé ce genre ou, au moins, en a fixé les règles modernes. Mais outre cela, Allen parvient surtout à trouver son style, sa touche personnelle. Avec Annie Hall, Allen parvient à se détacher de l’influence de ses idoles pour imposer son propre personnage et avec lui, tout un univers complexe de questions existentielles obsédantes inspirées par ses incalculables références culturelles qu’il fait mine de résoudre par la dérision. Il crée un univers où il est normal d’aborder une inconnue en lui parlant de Sartre pour se retrouver une heure plus tard à discuter avec elle de Kierkegaard dans un Jazz club où ils peuvent tous deux se délecter des oeuvres de Cole Porter. En somme, il crée un univers égocentrique où tous les personnages sont des parties de Woody Allen.
Manhattan sera l’oeuvre de la confirmation et marquera probablement l’apogée du « style Allen ». Le film est en tous cas considéré par beaucoup de critiques comme son meilleur travail. Tourné en noir et blanc, il peut être perçu comme un hommage à la ville de New York, véritable « personnage » central du film. Là encore, les rôles principaux représentent des intellectuels lettrés issus de classes sociales élevées. Toutefois, le regard posé sur cette classe est assez ambivalent, critique autant que valorisant. Le film pourrait être considéré comme une critique de ce type d’intellectuels prétentieux si ce n’étaient les innombrables références culturelles inaccessibles au grand public qui en font finalement, en quelque sorte, un film intellectuel et prétentieux. Cet amour-haine des intellectuels new-yorkais (principalement) est par ailleurs une importante caractéristique de la plupart de ses films. Manhattan est sa troisième et dernière collaboration avec l'actrice Diane Keaton. Il assiste également aux débuts de la jeune Meryl Streep qui tient un second rôle dans le film.
Entre Annie Hall et Manhattan, Allen écrit et dirige le mélancolique Interiors dans le style du réalisateur suédois Ingmar Bergman. Ce film est annonciateur d’une période dans l’oeuvre d’Allen, au cours des Années 1980, essentiellement marquée par l’influence des metteurs en scène européens tels que Fellini. Tous ses films à cette époque, ce compris les comédies, seront marqués d’une touche sombre et philosophique, à l’image de September et Stardust Memories. "Depuis toujours, je suis tenté par le drame, mais la comédie était mon point fort. Seulement, quand vous faites une comédie, il y a un monstre sur votre épaule, qui vous harcèle : « sois drôle ! Ne les ennuie pas ! » Le sérieux est plus relaxant."
Les Années 1990 constitueront une décennie d’essais ou d’hommages sans véritable ligne de conduite. Ainsi, avec Ombres et brouillard (Shadows and Fog) (1992), il rend hommage aux expressionnistes allemands. L’année suivante, il combine suspens et comédie noire pour réaliser Meurtre mystérieux à Manhattan (Manhattan Murder Mystery). Le meurtre et ses préparatifs est pour lui un sujet relativement intéressant pour dépeindre les différentes facettes de ses personnages, ainsi : « L’homicide est un sujet passionnant parce qu’il permet d’explorer à fond la faiblesse humaine et le sentiment de culpabilité »
Enfin, en 1994, il revient à des choses moins sombres avec Coups de feu sur Broadway (Bullets Over Broadway) qui lui vaudra une nouvelle nomination pour l’Oscar du meilleur réalisateur. Deux ans plus tard, sa comédie musicale Tout le monde dit I love you (Everyone Says I Love You) apparaît comme plus accessible et remporte un vif succès auprès du public. Là encore, il se retrouve en course aux Golden Globes et aux Césars. Entre ces deux derniers films, Allen a également réalisé le bizarroïde Maudite Aphrodite (Mighty Aphrodite) où ses éternels intellectuels new-yorkais croisent la route de personnages plus simples (une ancienne actrice porno et un boxeur bas de plafond) ainsi que des héros de tragédies grecques.
En 1997 paraît Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry), sans aucun doute le plus « allenien » de tous ses films. Relativement inaccessible au profane, ce long métrage nous plonge dans une histoire complexe où fiction et fiction dans la fiction se mélangent. Allen nous livre un scénario suivi entrecoupé de sketchs qui participent à l’histoire globale pour aboutir à la rencontre d’un florilège de personnages divers qui, rassemblés, ne forment plus qu’un… Harry. On y retrouve tous les thèmes majeurs de l’oeuvre d’Allen qui signe ici une Parodie de sa propre existence et de ses propres difficultés avec originalité, créativité mais surtout, avec un humour « breveté ».
Comme il l'avait fait pour Coups de feu sur Broadway (avec John Cusack), en 1998 dans Celebrity Allen confie « son » personnage à un autre acteur. En l’occurrence, c’est Kenneth Branagh qui s’y colle avec succès dans ce film surprenant. Tourné en partie en noir et blanc, avec des acteurs inhabituels (Leonardo DiCaprio, Melanie Griffith…), les évènements s’enchaînent à une vitesse incroyable dans une histoire (une fois de plus) très complexe, impliquant une foule de personnage que l’incapacité de communiquer bloque dans une position de spectateurs de leur propre vie. Ce film, tout en gardant un style très « allenien », peut apparaître, par certains côtés, comme surprenant dans l’oeuvre de l’artiste.
L’année suivante, avec Accords et désaccords (Sweet and Lowdown), il rend une fois de plus hommage à l’une de ses passions : le jazz. Construit comme un documentaire biographique, ce film traite d’un Guitariste fictif dans un univers musical bien réel où l’on croise et recroise la route du plus célèbre des manouches : Django Reinhardt. Cette fois, Allen réussit le tour de force d’inventer de toute pièce un personnage complexe, à la fois pathétique et fascinant, aussi génial que ridicule, détestable autant qu’attendrissant. Servi par une musique de qualité et une interprétation phénoménale de Sean Penn, Allen livre cette fois une comédie dramatique tout à fait à part et totalement réussie.
Entre 2000 et 2003, Allen retourne à ses premiers amours : la pure comédie. Il nous livre Escroc mais pas trop (Small time crooks), Le Sortilège du scorpion de jade (The curse of Jade scorpion), Hollywood Ending et La Vie et tout le reste (Anything else). Le public ne suit pas, les critiques sont féroces. Même l’original Melinda et Melinda (Melinda, Melinda) ne parviendra pas à le faire revenir au devant de la scène. On prétend déjà que ses meilleures années sont derrières lui. C’était sans compter sur les ressources du génie. En 2005 sort Match Point, un film réalisé à Londres, une nouvelle ville, avec Jonathan Rhys-Meyers et Scarlett Johansson, de nouveaux acteurs. La critique est unanime, le public impressionné. Contrairement à ce que la presse en a dit, ce film étrange et noir, n'est pas en totale rupture avec ses oeuvres précédentes (cf. Crimes et délits, Une autre femme, etc. et autres films sombres du cinéaste). Elle lui vaut plusieurs nominations aux Oscars, Golden Globes et Césars. Woody Allen dira dans une interview avec le magazine Première qu’il s’agit de son meilleur film.
En 2006, Allen tourne un second film à Londres, Scoop, qui reçoit des critiques mitigées. Une troisième oeuvre londonienne arrive en 2007, Cassandra's Dream, avec Colin Farrell et Ewan McGregor au générique, tandis que l’infatigable Woody Allen rejoint l’Espagne pendant l'été pour tourner Vicky Cristina Barcelona (avec Scarlett Johansson, sa nouvelle égérie, et Penelope Cruz), dont la sortie est prévue en 2008.
Revenant sur sa carrière au cinéma : « Je crois que je ne suis ni purement comique, ni purement tragique, simplement réaliste ».
La musique du coeur
À 14 ans, Woody Allen a son premier coup de coeur pour
Sidney Bechet, clarinettiste et saxophoniste du New Orléans, qu’il avait entendu à la radio (il donnera par ailleurs le nom de Bechet à l'une des deux filles qu'il adopta avec
Soon-Yi Previn). Il nourrit depuis ce jour-là une passion pour le
Jazz. Il commence par étudier le
Saxophone, mais peu doué pour cet instrument il se tourne ensuite vers la
Clarinette. Le prénom de
Woody qu’il s’est choisi vient par ailleurs du patronyme d’une de ses idoles, le
Clarinettiste Woody Herman. Chaque lundi, Allen se produit au Carlyle Hotel de
Manhattan avec son Jazz Band « New Orleans ». En
1996, il a également effectué une tournée européenne avec le groupe qui donna lieu à un documentaire intitulé
Wild Man Blues. En tout, le groupe a sorti deux albums :
The Bunk Project (
1993) et la BO de
Wild Man Blues (
1997).
Woody et les femmes
Tout comme pour ses personnages, les relations de Woody Allen avec les
femmes sont complexes et ambiguës.
Il se marie pour la première fois à l’âge de 20 ans en 1956 avec une jeune étudiante en philosophie, Harlene Rosen, qu'il avait connue dans un centre communautaire. L’idylle durera six ans et se terminera par un Procès pour diffamation suite à une blague douteuse de Woody sur son ex-femme.
Il épouse ensuite Louise Lasser (1966) qui jouera dans deux de ses films : Bananas et Everything You Always Wanted To Know About Sex (But Were Afraid to Ask). Là encore, la relation sera de courte durée, le couple se séparant après trois ans à peine. Par la suite, Allen ne se marie plus, ce qui lui réussit un peu mieux puisqu’il maintient sa relation avec Diane Keaton pendant près de 10 ans avant de partager 12 ans de sa vie avec Mia Farrow. Ensemble, ils adopteront une petite fille (Dylan). Ils auront aussi un enfant naturel (Satchel). Woody décidera aussi d'adopter l'un des (nombreux) enfants de Mia (Moses).
Mais en 1992, Mia le quitte après avoir découvert son attrait pour sa fille adoptive (celle de Mia uniquement) Soon-Yi Previn (Allen détenait des photographies de la jeune fille entièrement dévêtue). Directement, Allen s’installe avec cette dernière (âgée de 22 ans). Ils finiront par se marier en 1997. Dans cette aventure, Allen a perdu le droit de voir ses enfants (il ne peut plus voir Dylan, Moses refuse de le voir et il a un droit de visite pour Satchel exclusivement sous surveillance). Reste qu’il estime que son départ avec Soon-Yi fut une bonne chose, un tournant profitable dans sa vie.
Bibliographie
Il existe, en français, quelques publications intéressantes de nouvelles ou autres réflexions de Woody Allen parmi lesquelles :
- Pièces de théâtre
- Une aspirine pour 2 : comédie (Play it again, Sam) / de Woody Allen ; adaptation et mise en scène de Francis Perrin. Paris : "L'avant-scène", 1992, 63 p. ("L'avant-scène théâtre", n ̊918).
- L'Ampoule magique / de Woody Allen ; adapt. d'Attica Guedj et Stephan Meldegg. Paris : "L'avant-scène", 1994. (L'avant-scène. Théâtre", n ° 944).
- Adultères : trois pièces en un acte (Three one-act plays, 2005) / Woody Allen ; traduit de l'américain par Jean-Pierre Richard. Paris : 10-18, 2005, 222 p. (10-18. Domaine étranger ; 3810). ISBN 2-264-04039-4
- Scenarii
- Annie Hall : / film de Woody Allen ; scénario et dialogues Woody Allen et Marshall Brickman. Paris : L'Avant scène, 1977, 66 p. (Avant scène cinéma n° 198. 15 décembre 1977).
- Crimes et délits (Crimes and misdemeanors) / Woody Allen ; trad. de l'américain par Michel Lebrun. Paris : Éd. du Seuil, 1993, 163 p. (Point virgule ; 137). ISBN 2-02-012949-3
- Annie Hall : scénario bilingue / Woody Allen et Marshall Brickman ; dialogues trad. de l'américain par Georges Dutter. Paris : "Cahiers du cinéma", 2000, 214 p. (Petite bibliothèque des "Cahiers du cinéma" ; 41). Texte anglais et trad. française en regard. ISBN 2-86642-256-2
- Hannah et ses soeurs (Hannah and her sisters) / Woody Allen ; trad. Michel Lebrun. Paris : Éd. du Seuil, 1991, 186 p. (Point virgule ; 106). ISBN 2-02-012950-7
- Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry) : scénario bilingue / Woody Allen ; dialogues trad. Jacqueline Cohen. Paris : "Cahiers du cinéma", 1998, 190 p. (Petite bibliothèque des "Cahiers du cinéma"). ISBN 2-86642-204-X
- Quoi de neuf, Pussycat ? (What's new Pussycat ?) : Film. Découpage après montage définitif et dialogue in extenso (continuité) / scénario de Woody Allen ; réal. Clive Donner. Paris : l'Avant-scène, 1966, 56 p. (l'Avant-scène-cinéma. n° 59. mai 1966).
- Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander... (Everything you always want to know about sex but were afraid to ask) / Woody Allen ; trad. Michel Lebrun. Paris : Éd. du Seuil, 1990, 140 p. (Points. Point virgule ; 85). ISBN 2-02-012022-4
- Entretiens
- Frodon, Jean-Michel. Conversation avec Woody Allen : d'après les entretiens parus dans "Le Monde". Paris : Plon, 2000, 175 p. Filmogr., 4 p. ISBN 2-259-19286-6
- Woody Allen (Woody om Allen) / entretiens avec Stig Björkman ; trad. Sylvie Durastanti et Jean Pêcheux. Paris : "Cahiers du cinéma", 2002, 383 p. Bibliogr. p. 379. Filmogr. p. 364-372. Index. ISBN 2-86642-324-0
- Réflexions, recueils de nouvelles
- Dieu, Shakespeare et moi. Opus 1 (Without feathers, 1975) / Woody Allen ; trad. et adapt. Michel Lebrun. Paris : Solar, 1975, 270 p. Rééd. Paris : Seuil, 1985, 134 p. (Points. Point virgule ; 30). ISBN 2-02-008617-4. Paris : Éd. du Seuil, 2001, 153 p. (Point virgule ; 9). ISBN 2-02-048235-5
- Destins tordus (Side effects) / Woody Allen ; trad. Michel Lebrun. Paris : R. Laffont, 1981, 178 p. (Pavillons). ISBN 2-221-00713-1. Rééd. Paris : Seuil, 1988, 178 p. (Points. Série Point-virgule ; 58). ISBN 2-02-009871-7. Paris : R. Laffont, 2006, 203 p. (Pavillons poche). ISBN 2-221-10642-3
- L'Erreur est humaine (Mere anarchy, 2007) / Woody Allen ; trad. Nicolas Richard. Paris : Flammarion, 2007, 252 p. ISBN 978-2-08-120367-9. Rééd. Paris : le Grand livre du mois, 2007, 252 p. ISBN 978-2-286-03261
- Woody Allen / Gilles Cèbe. Paris : H. Veyrier, 1981, 205 p.-[24] p. de pl. (Collection Cinéma). Contient un choix de textes de Woody Allen. Bibliogr. p. 199-204. Filmogr. p. 173-197. Discogr. p. 205. ISBN 2-85199-239-2
- Pour en finir une bonne fois pour toute avec la culture / Opus 2 (Getting even, 1973)
- Central Park West - Il s'agit de l'une des 3 pièces faisant partie de Adultères (2006)
Woody et le théâtre
Il a écrit quelques pièces de théâtre dont les plus récentes sont :
- Second Hand Memory (créée à New-York en 2004, mise en scène par Woody Allen)
- Puzzle (2007) Un suspense psychologique, une comédie psychanalytique. Une pièce de Woody Allen. Adaptation française par Sébastien Azzopardi de "Second Hand Memory". Pièce créée en 2007, au Théâtre du Palais-Royal à Paris, avec Michel Aumont, Anne Loiret, Sébastien Azzapardi, Gérard Lartigau, Geneviève Fontanel, Julie De Bona et Marie Le Cam.
- 2006 : Adultères de Woody Allen, mise en scène de Benoît Lavigne, avec Pascale Arbillot, Pierre Cassignard, Dominique Daguier, Xavier Gallais, Valérie Karsenti, Eglantine Rembauville, Fabrice de La Villehervé, Bernard Yerlès, au théâtre de l'Atelier à Paris
Filmographie
Acteur
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Réalisateur (parfois acteur)
par récompense ou nationalité
[image] Récompenses
[image] Récompenses principales
- Oscar du meilleur film pour Annie Hall
- Oscar du meilleur réalisateur pour Annie Hall
- Oscar du meilleur scénario original pour Hannah et ses soeurs
- Oscar du meilleur scénario pour Annie Hall
- Golden Globe du meilleur Scénario pour La Rose pourpre du Caire
- César du meilleur film étranger pour La Rose pourpre du Caire
- César du meilleur film étranger pour Manhattan
- British Academy Award du meilleur film pour Hannah et ses soeurs
- British Academy Award du meilleur film pour La Rose pourpre du Caire
Nominations
Notes et références de l’article
Voir aussi
Pages sur ce thème sur les projets Wikimedia :
Bibliographie
- Christian Dureau, Woody Allen, PAC, coll. « Cinépoche », Paris,1986, 146 p.(ISBN 2-85336-286-3)
- Yannick Rolandeau, Le cinéma de Woody Allen, Aléas, Lyon,2006, 555 p.(ISBN 2-84301-144-2)
- Jean-Philippe Guerand, Woody Allen, Payot & Rivages, coll. « Rivages-cinéma »,1995, 221 p.(ISBN 2-86930-993-7)
- Giannalberto Bendazzi, Woody Allen, Liana Levi,1985, 199 p.(ISBN 2-86746-012-3)
Liens et documents externes